Glace

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Elle se décline aussi en version sorbet, plus légère, préparée avec de l’eau, du sucre et des saveurs au choix.

L’origine de la glace est très ancienne, certainement venue d'Orient. Grecs et Romains avaient toutefois eux aussi eu l'idée du concept, profitant des temps de neige pour y mettre à refroidir jus de fruits mêlés à du miel. Mais c'est Marco Polo qui ramena de Chine le secret de glaces produites toute l'année pour régaler les maîtres et seigneurs de l'époque. Au XVe siècle, les Italiens y additionnent de la crème pour la rendre encore plus onctueuse. Naquit ainsi la célèbre "gelato" dont Catherine de Médicis sera la meilleure ambassadrice, la faisant au cours de ses banquets pantagruéliques. Dès 1600, les glaciers commencent à fleurir dans les capitales. La glace est alors servie dans de belles présentations et compositions, régalant nobles et bourgeois puis plus tard le peuple. Le succès ne sera jamais démenti, les files d’attente rallongent, les recettes se précisent et deviennent de plus en plus innovantes, introduisant des saveurs inédites ! Outre Atlantique, les Américains inventent à la fin des années 1800, leur fameux « Sundae », qui tient son nom de Sunday (dimanche), jour où elle fait le bonheur des petits et des grands.

Aujourd'hui, si les magasins spécialisés continuent de nous régaler de leurs parfums, la glace s'achète aussi dans les supermarchés, de manière à avoir toujours chez soi, pour les imprévus, les urgences devant la télé ! On le retrouve dans un choix immense, des parfums les plus basiques aux plus extravagants constituant un dessert toujours apprécié de la famille !

Elle se compromet avec certains gâteaux ou se déguste en cornet, en cône, en barre, en petit pot, dans des coupes, à la cuillère, s’adaptant au modernisme et aux envies des consommateurs en termes de goût et de praticité pour séduire les plus jeunes ! Elle n’a pas de frontières et se savoure partout dans le monde, apaisant soif et envie de sucré.

Comme toutes les friandises sucrées, elle est peu conseillée pendant les régimes. On pourra néanmoins succomber à un sorbet peu sucré et riche en fruits. Ses valeurs nutritionnelles s’apparentent à celles des produits laitiers, avec un apport supplémentaire en vitamine et antioxydants si des fruits ou des noix y sont ajoutés. Elle apporte ainsi des protéines végétales, des lipides, du calcium et une belle part d’énergie. Son taux de matière grasse est plus important lorsqu’elle est à la crème, de même que la quantité de sucre qu’elle contient. De plus les recettes diffèrent et chaque fabricant la prépare avec un peu plus de ceci et un peu moins de cela. Vérifiez sur les emballages la composition exacte si vous aimez la précision, sinon laissez vous emporter par le plaisir du palais, sans réfléchir, tout à votre dégustation !

Sachez qu’elle aide à la digestion, apporte un souffle de fraîcheur en milieu de journée, permet une pose gourmande finalement assez peu culpabilisante pour la diète, se sert en fin de repas pour « faire glisser » les excès et la richesse des autres mets. Occasionnellement, n’y résistez pas !