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Alcool

L'alcool n'est aucunement nécessaire à notre quotidien, bien loin de là !

Alcool

Toutefois, il peut être un plaisir, accompagner un moment de convivialité, de joie ; il peut aussi être dégustation, éveil des sens et des papilles. Tout est dans la mesure. Consommée régulièrement, à dose excessive, l'alcool devient drogue et véritable danger pour la santé. Consommée avec modération, de temps en temps, il n'y a pas de mal à se faire du bien !

Ainsi un verre de vin au cours du repas peut être très apprécié et même bon pour la santé, car riche en antioxydants qui protégeraient des maladies cardiovasculaires. Moins alcoolisée, la bière est aussi riche en vitamines B, bonne pour le cœur, l'ostéoporose... Mais là encore, sans dépasser une par jour. Au-delà, l'alcool sous quelque forme que ce soit, vin, bière, cocktails, met à mal l'équilibre alimentaire et la santé.

D'une part, parce que qui dit alcool, dit sucre ! Les boissons alcoolisées sont obtenues soit par fermentation des sucres naturels de jus de fruits ou de céréales, soit par distillation de ces mêmes boissons fermentées. Toutes sont donc très énergétiques. Comptez 7 kcal pour 1 g d'alcool. En plus, les calories qu'elles apportent sont des calories vides, non utilisables par l'organisme. Alors certes, elles sont oxydées, mais entre temps, elles ont renforcé le besoin de stockage de l'organisme en aliments gras et sucrés. D'où aussi le besoin de manger tous les aliments peu recommandés : charcuterie, fromage, biscuits salés, etc. Gardez en mémoire :

1 verre de vin rouge : 82 kcal
1 verre de vin blanc : 105 kcal
1 kir : 225 kcal
1 vodka orange : 163 kcal
1 bière : 125 kcal
1 verre de cidre : 50 kcal
1 whisky : 100 kcal
1 mojito : 160 kcal
1 long island iced tea : 230 kcal

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D'autre part, consommé en excès, l'alcool favorise de nombreux troubles de la santé : cirrhose du foie, troubles nerveux, cancers... Il pose aussi de graves problèmes sociaux : accidents de la route ou du travail, difficultés relationnelles, dépendance... jusqu'à des difficultés financières.

La réaction de l’organisme face à l’alcool dépend de plusieurs facteurs et notamment de la quantité absorbée. Quoi qu’il en soit l’alcool passe rapidement dans le sang, pour rejoindre le foie et le cerveau qu’il affecte si la consommation est excessive. Il intervient ensuite sur le cœur et les rythmes cardiaques.

Il ne faudrait cependant pas de tombée dans le totalitarisme le plus sectaire, qui incite à montrer du doigt et à bannir toute forme d’alcool, qui reste, sous certaines formes et quantités, tout à fait compatible avec la bonne chère. Il n'est d'ailleurs pas de gastronomie sans un bon vin ! Déguster occasionnellement un verre est un petit bonheur de la vie, qui appartient aussi à une certaine culture, un certain mode de vie. C’est pourquoi la distinction doit être faite. Être épicurien ne signifie nullement aller jusqu'à l'addiction. Tout est une question de mesure. Alors, faites-vous plaisir, sans excès ! La modération a bien meilleur goût !

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